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Les maîtres de Malcéor (2)

Malgré la volonté je n'ai pas trop avancé sur ce projet ce week-end. Je poste un autre extrait. N'hésitez pas à me dire ce vous en pensez. 

 

La grille du château grinça mais elle n’était pas fermée. Sans le quitter d’une semelle Julien suivit son père dans l’allée. Etrangement, celle-ci était bien ratissée et il n’y avait pas d’herbes folles. Contrairement à ce que disait son père, la légende était donc vraie. Et malheureusement, leur raison d’être là, n’était pas due aux élucubrations d’un gars en costume qu’il fallait simplement rassurer comme le pensait son père. Sous sa poussée, la porte d’entrée n’émit pas non plus de résistance.

      « Tu as bien ton sac-à-dos avec toi ?

-          Oui gémit Julien.

-          Alors tu prends l’escalier et tu en mets une dans chaque pièce. Compris ? 

-          Toi tu restes en bas ?

-          Une dans chaque pièce. N’oublie pas ! »

Hypnotisé par l’escalier en colimaçon qui prenait naissance dans l’entrée, Julien eut l’impression que la voix de son père venait d’outre-tombe. Il lança sur sa gauche un regard vers lui mais sa silhouette s’était déjà évanouie dans l’enfilade des salons. Après tout, Julien  ne risquait rien avec tout ce stock qu’il trimballait sur le dos. Il se lança et essaya de penser à des choses positives. « C’est bientôt mon anniversaire. Une gousse d’ail dans chaque pièce ce n’est quand même pas compliqué. Je demanderai un chien. Et puis il ne doit pas y en avoir tant que ça des pièces. Je l’appellerai… » Arrivé en haut de l’escalier, il ravala sa salive. Non en effet, pas tant que ça. Tout juste… 13. Julien regarda la première porte. L’angoisse commençait à le prendre à la gorge et son cœur battait violement. A la limite de l’implosion il réussit néanmoins à se contrôler suffisamment pour défaire son sac à dos et attraper une gousse d’ail. De l’autre main, il appuya sur la poignée et entrouvrit la porte.

Commentaires

  • ça fait peurrrrrrrrrrr ^^

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